Une demande croissante malgré des défis d’abordabilité

John Fucale de Multi-Prêts hypothèque prévoit une augmentation significative de la demande d’achat immobilier. Toutefois, l’accessibilité financière demeure un obstacle majeur, avec des taux effectifs avoisinant 7 à 8 %. Cette situation complique l’entrée sur le marché pour de nombreux acheteurs potentiels.

Le Québec : Un marché relativement abordable

Le marché québécois se distingue par un taux de chômage bas et une abordabilité relative des biens immobiliers. Néanmoins, cette attractivité pourrait amplifier l’activité spéculative et investisseuse, contribuant à une hausse des prix.

Défis nationaux : Taux d’inoccupation et hausse des loyers

Au niveau national, le Canada fait face à un taux d’inoccupation historiquement bas de 1,5 % et à une augmentation record des loyers de 8 % en 2023. Ces facteurs, combinés à l’augmentation des coûts d’emprunt, ont joué un rôle prépondérant dans l’inflation du coût de la vie.

La Banque du Canada et les perspectives d’inflation

La Banque du Canada prévoit que les frais élevés de logement continueront d’exercer une pression sur l’inflation. Les contraintes structurelles, telles que les restrictions de zonage et la pénurie de main-d’œuvre, exacerbent les problèmes d’offre de logements, entravant les efforts pour améliorer l’abordabilité.

Conclusion: Un avenir incertain pour le marché immobilier

Bien que le marché immobilier québécois s’annonce actif en 2024, les enjeux d’abordabilité et de disponibilité de logements demeurent un défi à l’échelle nationale. Les prochaines années seront cruciales pour surveiller l’évolution de ces tendances et leur impact sur l’économie et les consommateurs canadiens.